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TheBrownToTheBlueEyes

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    Création : 06/12/2014 à 08:51 Mise à jour : 07/07/2016 à 15:21

    Le Brun Aux Yeux Bleus

    . « Un amour impossible qui devient possible, c'est tout un monde qui s'écroule. » .

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    .  « Un amour impossible qui devient possible, c'est tout un monde qui s'écroule. »  . .  « Un amour impossible qui devient possible, c'est tout un monde qui s'écroule. »  .
     


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                                                                             L A R R Y   S T Y L I N S O N                                                                                                                                                         

    Attention, cette fiction comportera des propos à caractères homosexuels, des scènes à caractères sexuelles ainsi que des paroles crues.


    L E   B R U N  A U X  Y E U X  B L E U S
    par Océane, 16 ans.


    Cette fiction est basée sur le couple LARRY STYLINSON. Les One Direction n'existent pas, univers alternatif. Les autre membres du groupe seront présent mais les personnages principaux sont Harry Styles et Louis Tomlinson.
      

    L E   P L A G I A T   E S T   I N T E R D I T  !


    Je voudrais tout d'abord remercier : Write Your Name Fic pour ses magnifiques gifs ainsi que bannière, qui est à votre disposition en dessous. Mon super fond de blog a été réaliser par PDC-habillage que je ne remercierais jamais assez. Un énorme merci à DeskFiction pour mon icône et aussi un énorme bisous à ma correctrice.


    R E P E R T O I R E 



    .  « Un amour impossible qui devient possible, c'est tout un monde qui s'écroule. »  .

     
     
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    Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.204.56.185) si quelqu'un porte plainte.

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    #Posté le dimanche 07 décembre 2014 08:33

    Modifié le mercredi 28 octobre 2015 14:40

    . S O M M A I R E .


    .  S O M M A I R E  .

     
    °  The Brown To The Blue Eyes -  En cours

    ​Louis est serveur à mi-temps, dans un petit café de Londres. Il fait la rencontre d'Harry, un habitué, et tombe sous le charme fou du jeune homme. Malheureusement, sa timidité maladive va lui jouer des tours et lui faire faire des choses plus ridicules les unes que les autres aux dépends du charismatique Harry Styles, PDG de Styles industrie.


    CHAPITRE  1 - CHAPITRE  2 - CHAPITRE  3 - CHAPITRE  4 - CHAPITRE  5 - CHAPITRE  6 - CHAPITRE  7 - CHAPITRE  8 - CHAPITRE  9 - CHAPITRE  10.
     
     
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    #Posté le dimanche 07 décembre 2014 09:31

    Modifié le mercredi 28 octobre 2015 14:42

    . T R A I L E R .

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    Ce magnifique Trailer réalisé par YourNameOnMySkin. Merci infiniment.

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    #Posté le mercredi 10 décembre 2014 08:23

    Modifié le vendredi 20 novembre 2015 16:04

    . LA RENCONTRE .

    .  LA RENCONTRE  . .  LA RENCONTRE  .


















    - Je voudrais un café noir avec un muffin au chocolat, s'il vous plaît. Me demanda un homme avec les cheveux grisonnant, devant le comptoir.
     
    Je lui souris rapidement avant de me diriger vers la vitrine pour lui prendre son muffin. Je me tourne ensuite vers la machine à café et lui prépare sa boisson avant de lui apporter le tout et de lui bafouiller le prix, aussi rouge qu'une écrevisse. Je n'ai jamais vraiment aimer les relations publiques ... Je suis de nature timide et le regard des gens sur ma personne me rends extrêmement mal à l'aise.
     
    Il me lance un sourire amusé, avant de sortir l'argent de son portefeuille et de me les tendre tout en souriant. J'ai conscience que je suis rouge d'embarras et que mes mains tremblent, mais j'attrape sans rechigner ce que me donne le vieil homme et encaisse la somme d'argent.
     
    J'attends que mon client soit sortir du café pour relever la tête. Je soupire en me passant les mains sur le visage. Le fait de parler à des inconnus me stresse énormément. A chaque fois que j'essaie de sortir une phrase, je bafouille ou rougi et je me ridiculise par la même occasion.
     
    Mais d'un autre côté ce n'est pas si compliquer que ça de travailler ici, finalement. Le lundi et le mardi, mon travail consiste à dire bonjour aux clients, sans bafouiller si possible, de leur servir leur commande et d'encaisser l'argent. Avec un peu d'entraînement je pourrais y arriver sans un seul accrochage. J'y crois ...
     
    Le reste de la semaine, je nettoie et je range tout ce que je peux trouver dans le café. Ma patronne à vite remarquer ma timidité et pour éviter de perdre un nombre énorme de clients, elle me refile les tâches ménagères. Je ne peux même pas vous dire à quel point je lui en suis reconnaissant.
     
    Mais aujourd'hui on est lundi et je dois m'occuper des clients présents dans la salle, puisqu'il n'y a plus personne au comptoir. Je lisse rapidement mon tablier et attrape d'une main tremblante mon plateau et mon petit carnet pour noter les commandes.
     
    Je me donne du courage en inspirant un grand coup et avance dans la salle d'un pas hésitant. Je ne sais pas si je dois directement demander au client s'il a besoin de quelque chose ou si je dois attendre qu'il me fasse signe. Je ne voudrais me montrer impoli en les dérangeant ...

    Je n'ai pas le temps de me questionner plus longtemps, qu'une femme au fond de la salle me fait un signe de la main. Je prends une grande bouffée d'air comme pour me donner du courage, et avale la distance qui me sépare de la femme pour me retrouver devant sa table.
     
    Je sors mon carnet, prêt à noter sa commande.
     
    - Bonjour. Que-que puis-je vous servir ?
    - Un chocolat chaud, s'il vous plaît. Me dit-elle en me souriant.
     
    Je note rapidement ce qu'elle m'a demandé sur une feuille vierge de mon calepin et je me dirige d'un pas un précipité vers le comptoir pour préparer sa boisson. Je n'arrive même pas à faire une phrase sans bafouiller. Je soupire tout en repensant aux paroles de mon meilleur ami : « Ta timidité va finir par te tuer un jour ». Je secoue la tête exaspéré. J'espère de tout c½ur que je ne vais pas perdre mon travail à cause d'elle. Je grogne légèrement et commence à faire chauffer le lait.
     
    Quelqu'un toussote dans mon dos alors que je suis en train de préparer la boisson. Je sors ma langue et verse minutieusement le tout dans une tasse. Lorsque j'ai fini, je souffle d'une voix timide, pour montrer au client que je l'ai entendu :
     
    - Je-je suis à vous d-dans une minute.
     
    Je pose la tasse sur une petite assiette avec quelques biscuits. C'est une des rares fois où je n'en mets pas partout et je ne peux empêcher un sourire de venir se loger sur mon visage. J'inspire grandement avant de me retourner vers le client, la tasse dans la main droite.
     
    Et quand j'aperçois l'homme qui se trouve devant moi, tous mes muscles et réflexes me lâchent d'un seul coup. Mais ... Mes yeux rentrent d'abord en contact avec un corps, grand et svelte vêtu d'un costume bleu nuit. Wow ... Je n'aurais jamais pensé qu'un costume pourrait mettre autant en valeur le corps d'une personne. Je monte lentement mon regard plus haut et tombe sur une touffe de cheveux bouclés. Double wow ...  Je papillonne des yeux pour me reprendre et tombe dans de grandes orbes émeraudes  qui me fixent avec amusement. J'inspire un grand coup mais chanceux comme je suis, ma salive emprunte le mauvais tuyau et je m'étouffe pitoyablement devant cet homme plus que beau.
     
    Il passe sa main dans ses cheveux avec un petit sourire narquois aux coins des lèvres. Et je ne peux pas m'empêcher de trouver son geste attirant ... De le trouver attirant. Je vois sa bouche s'animer mais je ne capte pas les paroles qui en sorte, trop concentrer sur la couleur de celle-ci. Ses lèvres sont d'un rouge foncé et je trouve cela vraiment trop-
     
    Quand la tasse rentre en contact avec le sol, je sors de ma contemplation déplacée et je deviens rouge de honte. J'ai un mouvement de recul quand le liquide brûlant, que contenait la tasse, gicle sur mon pantalon.
     
    Oh mon Dieu ! Les clients présents dans la salle se tournent dans ma direction pour voir d'où provient tout ce bruit. Oh non ... Je vois du coin de l'½il, Paul mon collègue de travail, un brun aux yeux marron, rigoler suite à ma maladresse. Mes joues sont brulantes quand je toussote nerveusement. Je relève le regard vers l'inconnu bouclé qui attend tranquillement derrière le comptoir. Il a poser un coude sur le comptoir comme pour mieux savourer ce moment et un sourire flotte sur ses lèvres.
     
    - Je-je suis dé-désolé ... Vrai-vraiment ... Je- Bafouillais-je.
     
    Il rigole doucement en me regardant m'emmêler dans mes excuses, qui ne veulent plus rien dire. Je soupire tout en baissant les yeux. Je suis tellement maladroit ... J'ai l'impression d'être né avec deux mains gauches et l'inconnu accoudé devant moi semble s'amuser de la situation. Je passe une main dans ma nuque, ne sachant pas quoi faire de mes mains et rougis de plus belle quand mon regard rentre en contact avec ses prunelles émeraude. J'écarquille brusquement les yeux quand il me sourit. Que faire ?
     
    Je m'accroupis le plus rapidement possible, pour ramasser les morceaux de porcelaine éparpillés un peu partout et pour cacher par la même occasion mon rougissement. Quel foutoir ! Je secoue légèrement la tête. Ca m'apprendra à être distrait.
     
    Je m'apprête à ramasser un morceau de porcelaine quand de grandes mains me tirent pour me remettre sur mes deux pieds. Je lâche un cri de surprise et relève les yeux, pour tomber sur le bel inconnu qui me tient à bout de bras.
     
    - Vous risquez de vous couper si vous ramassez les morceaux sans protection. M'explique-t-il d'une voix rauque qui doit en faire fondre plus d'une.
     
    J'hoche la tête en rougissant avant de m'extirper rapidement de son emprise. Je suis extrêmement mal à l'aise et il en rajoute une couche en me touchant. Il me fixe intensément en attendant surement à ce que je le remercie mais ma voix est comme coincé dans ma gorge. Je détourne les yeux et ce n'est qu'a ce moment-là que je remarque qu'il est passé de l'autre côté du comptoir. Et les clients n'ont pas le droit de pénétrer de ce côté.
     
    Je me racle la gorge et m'apprête à lui demander de repasser devant le comptoir quand Paul, arrive à ma « rescousse ». Il pose son plateau sur le comptoir et regarde le bouclé en levant un sourcil.
     
    - Monsieur, il est interdit de passer derrière le comptoir alors si vous pouviez reprendre votre place initiale pour que je vous serve, vous seriez très aimable. Dit-il en souriant.
     
    Le dit « Monsieur » leva son regard vers Paul, qui était appuyé sur le comptoir, lui sourit de toutes ses dents puis rebaissa ses yeux dans ma direction. Oui, parce que en plus d'être incroyablement beau et de sentir bon, il est grand. 
     
    - Pensez à mettre des gants la prochaine fois. Me réprimanda-t-il gentiment.
     
    J'hoche une nouvelle fois la tête, incapable de sortir un mot devant un tel homme. Paul fronce les sourcils face à la remarque de l'inconnu et passe la tête par-dessus le comptoir pour apercevoir les dégâts. Il sourit en coin avant de me dire d'une voix amusée :
     
    - T'es pas croyable, Louis.
     
    Je sens le regard de costume-cravate dans mon dos, quand j'essaie de répondre à Paul, ce qui me rend d'autant plus nerveux.
     
    - Désolé, je-je vais tout nettoyer et je-je vais payer pour-pour la casse. Rougissais-je.
    - Mais non ! Va juste chercher un balai et une serpillière dans la réserve pour nettoyer tout ce foutoir. Me dit-il en rigolant.
     
    J'acquiesce en vitesse et me dirige vers la réserve pour aller chercher ce dont j'ai besoin.
     
    Une fois ma trouvaille en main, après mainte et mainte recherche -puisque je ne savais pas ou se trouvait la réserve-, je retourne sur le lieu du crime pour tout nettoyer avant que la patronne ne voit tout ce bazar et ne me vire après une semaine de travail ici. Je soupire en secouant la tête. C'est pas croyable !
     
    Quand j'arrive avec mon balai et ma serpillière en main, je retrouve Paul et l'inconnu en train de papoter, tous deux accouder contre le comptoir. Je soupire silencieusement et commence à nettoyer le carrelage. Moins j'attire l'attention, mieux je me porte.
     
    J'écoute d'une oreille la conversation entre Paul et l'inconnu et découvre, non sans étonnement, qu'ils parlent de football. Je ne pensais pas que l'inconnu au costume bleu nuit pouvait aimer le foot. Un sourire en coin prend place sur mon visage quand j'entends le bouclé dire le nom de son joueur préféré qui est aussi celui de mon meilleur ami.
     
    Je ramasse le dernier morceau de porcelaine avant de me relever. Et voilà ! Tout est propre, comme si rien ne s'était passé. Je souris imperceptiblement en direction du carrelage, maintenant nickel.
     
    Je lève le regard vers Paul quand je l'entends m'appeler.
     
    - Tu pourrais t'occuper d'Harry pendant que je vais servir les clients ?
     
    Mon regard est directement attiré par le bel étranger, sans que je ne sache vraiment pourquoi. Harry. Son nom. Harry. Ça lui va comme un gant. Harry. J'aime son prénom. Harry. De quelle origine est-il ? Harry. C'est tellement beau. Harry.
     
    - Oui c'est son nom. Décréta Paul un sourire aux lèvres tout en se retenant de rire.
     
    Quoi ? Je regarde Paul en fronçant les sourcils et ce n'est que quand j'entends le rire rauque du bouclé, que je prends conscience que j'ai dit son prénom à voix haute. Je sens mes joues chauffer et mes mains tremblotent. Quel idiot ! Je secoue la tête et bégaye à Paul, d'une voix mal assurée :
     
    - Je-je n'ai pas servi ma cliente ... Il, il, il faut que j'aille lui apporter sa-sa boisson-
    - Non c'est bon ! Je me suis occupé d'elle pendant que tu étais dans la réserve. Me dit-il en me souriant.
     
    Il passe de l'autre côté du comptoir en attrapant son plateau, mais avant de partir s'occuper des clients, il tapote l'épaule d'Harry et lui susurre, d'un air joueur :
     
    - S'il ne fait pas son travail correctement ou s'il casse encore quelque chose, je te laisse le loisir de lui botter les fesses.
     
    Il part dans la salle en rigolant à sa blague alors que je prends la couleur d'un panneau STOP. Je toussote nerveusement et débite à toute vitesse ma réplique, sans manger mes mots :
     
    - Que puis-je faire pour vous ?
     
    Je lève mon regard vers le bouclé par preuve de politesse. Ma mère m'a toujours dit que de ne pas regarder les gens en face quand on leur parle, est mal poli. Je vois une lueur que je ne saurais décrire passer dans le regard de costume-cravate, mais il se reprend bien vite en secouant la tête et me demande un café corsé avec 3 sucres. J'hoche la tête et je me dirige rapidement vers la cafetière.
     
    Je commence à lui préparer son café quand je l'entends me poser une question.
     
    - Louis ? C'est bien ça ?
     
    Je me tourne vers lui et remarque qu'il me fixe d'une façon très ... Spéciale. J'acquiesce de la tête à sa question et retourne à mes occupations. Sa voix est ... Troublante. Grave, lente et-

    Je secoue la tête. Il faut que je me concentre sur mon travail et pas sur cet homme. Je verse le café dans un gobelet en carton, sans oublier de rajouter les sucres qu'il m'a demandé. Je me tourne vers lui lentement, pour ne pas, une nouvelle fois, renverser la boisson par terre. Je lui pose sa commande sur le comptoir et lui débite le prix à toute vitesse, intimidé qu'il me regarde de cette façon.
     
    Il ricane et secoue la tête ce qui fait bouger ses boucles dans tous les sens. J'inspire un grand coup en regardant ses boucles remuer. Je ne peux pas m'empêcher de le trouver vraiment ... Vraiment attirant.
     
    - Vous pourriez mettre ça sur mon compte, s'il vous plaît Louis ?

    Après cette phrase, j'ai rougi. Pour deux raisons : la première était pour la façon dont il a prononcé mon prénom et la seconde parce que je ne sais pas me servir de cet ordinateur et encore moins mettre les commandes des clients sur leur compte.
     
    J'ouvre grand les yeux et pose mon regard sur l'ordinateur à côté de moi. Ça ne doit pas être si compliquer. Si ? Me connaissant je serais capable de mettre le feu au café, si je touche ne serais-ce que la souris. Alors je m'abstiens.  
     
    Je vois que Paul revient avec quelques tasses sales sur son plateau, c'est le moment ou jamais de demander de l'aide. J'inspire un grand coup et interpelle Paul d'une voix timide :
     
    - Paul ?
     
    Il s'approche en souriant et dépose son plateau sur le comptoir avant de s'appuyer nonchalamment sur ce dernier. Il me fixe. Je toussote et lui demande :
     
    - Je-je ne sais pas me, me servir de ça ... Dis-je en désignant l'ordinateur du doigt.
    - De l'ordi ? S'étonna-t-il.
    - Je ne suis pas inculte, je sais me servir d'un ordinateur. Grognais-je dans ma barbe tout en plissant les yeux.
     
    Harry rigole soudainement. Je me tourne dans sa direction.  M'a-t-il entendu ? Je prie intérieurement pour que ce ne soit pas le cas. Je rougis violemment.
     
    - On-on ne m'a pas mon-montrer comment fonctionnent les-les comptes clients. Expliquais-je à Paul qui n'a, heureusement pas, entendu ma remarque précédente.
     
    Paul lève les sourcils et se tourne vers Harry avec un sourire en coin.
     
    - Quoi ? Harry ne peut pas payer en liquide avec tout le fric qu'il trimballe partout avec lui ? Se moquât-il.
    - J'ai oublié mon portefeuille. Grogna le concerner.
     
    Je fronce les sourcils, plus perdu que jamais. Ils se connaissent ? Paul éclate de rire et saute par-dessus le comptoir pour venir me rejoindre de l'autre côté. Il me sourit et s'occupe d'Harry alors que la patronne, vêtu d'un tailleur gris souri, entre dans le café.
     
    - Si tu crois que je ne t'es pas vu sauter par-dessus le comptoir, tu te fourres le doigt dans l'½il Paul ! S'exclama-t-elle avec un petit sourire.
     
    Paul lui fait un clin d'½il aguicheur et se reconcentre sur l'ordinateur aussitôt. La patronne rigole suite à son geste. Je ne peux m'empêcher de sourire timidement suite au comportement de Paul. Il est tellement à l'aise avec les gens. Je l'envie.
     
    Madame Lorm salue rapidement Harry et passe derrière le comptoir pour venir à ma rencontre.
     
    - Tout se passe bien, Louis ? S'inquiéta-t-elle.
    - Ou-oui.
    - Bien ! Fais appel à moi si tu rencontres un quelconque problème, d'accord ?
     
    J'hoche la tête. Elle me sourit de toutes ses dents et pose une main sur mon épaule. Je cille suite à son geste mais serre les dents. Je ne veux pas qu'elle me touche. Je ne supporte pas. Je me décale au même moment où Paul raille :
     
    - Si tu as un problème tu peux venir ME voir.
     
    La patronne lève les sourcils et sans perdre son sourire, lui rétorque :
     
    - Arrête de ronchonner Paul, je voulais juste dire que s'il rencontre un problème majeur, il pouvait venir en parler à une personne responsable et à l'écoute. Se moqua-t-elle gentiment.
    - Je suis quelqu'un de responsable et à l'écoute. Par vrai Louis ? Me demanda-t-il d'une voix enfantine, en se tournant vers moi.
     
    Je rougis et baisse mon regard vers mes converses blanches, sans trop savoir quoi répondre. Trop de personne ont les yeux rivés sur moi et je ne m'en sors jamais bien quand on me demande mon avis. Alors je laisse passer ... Oh ! J'ai un trou. Je fais bouger mon gros orteil pour écarter le trou de ma chaussure. Il faut que je pense à m'en acheter une autre paire.
     
    Je sens le poids de leurs regards sur moi mais je ne relève pas la tête pour autant préférant regarder mes pieds. Voyant que je ne suis pas prêt de réagir, Paul finit par lancer en rigolant :
     
    - Sympas le soutient.
     
    Ma patronne rigole suite à sa phrase, suivit de près d'Harry. Harry ... Quand j'entends son rire, je ne peux que relever la tête pour le regarder. Un son rauque, qui sors de ses tripes. C'est envoutant. Je le fixe sans aucune retenu. Pourquoi en aurais-je ? Apres tout, depuis qu'il est entrer dans le café, il m'observe sous toutes mes coutures.
     
    - Je vais dans mon bureau, si vous avez besoin de moi, faites moi signe. Dit-elle à mon intention et à celle de Paul.
     
    Elle se retourne et commence à monter les escaliers quand elle s'arrête brusquement au milieu et qu'elle décrète avec un air sérieux :
     
    - Et servez ce pauvre homme avant qu'il ne fasse nuit ! Tonnât-elle en désignant Harry d'un signe de tête.
    - Ne vous inquiétez pas pour moi Madame, Louis s'est très bien occupé de moi. Sourit-il en direction de ma patronne.
     
    Je m'étouffe une nouvelle fois avec ma salive. Il a dit cette phrase avec tellement de sous-entendu que je ne pouvais que m'étouffer et rougir le plus possible. Elle ricane doucement et reprend son ascension pour monter dans son bureau après avoir dit au revoir à Harry. Paul ricane tout en me tapant le dos. Super ... Je reprends a peine mon souffle quand je reçois un coup dans l'épaule. Je me retourne vers Paul tout en essuyant mes yeux. 
     
    - Tu as une petite amie, Louis ? Me demanda-t-il directement, en manquant un peu de tact.
     
    J'ouvre grand les yeux et toussote nerveusement. Pourquoi est-ce qu'il me pose cette question ? C'est vraiment gênant ... Surtout dans le contexte où il l'a pose ! En plein milieu d'un café bonder de monde et avec Harry au comptoir. Je ne vais en aucun cas, répondre à cette question déplacé.
     
    Je ne veux pas lui répondre tout de suite, pour la simple et bonne raison que je ne sais pas quoi dire. Je suis gay et je ne suis jamais sortis avec personne. C'est bien comme résumé ? Ou dois-je simplement lui dire que je suis célibataire ? Je réfléchis à toute vitesse, sans savoir quoi répondre à cette question. Il va peut être trouver bizarre le fait que je ne sois jamais sortis avec personne. Peut être qu'il va penser que je bizarre. Je secoue rapidement la tête, pour reprendre mes esprits.
     
    Je détourne le regard et remarque qu'Harry me fixe intensément de ses prunelles vertes. Non, hors de question que je lui dises quoi que ce soit ! Je lui dirais quand il n'y aura plus cet ... Homme extrêmement beau dans les parages. Je secoue la tête rapidement et décide de changer de sujet à ma façon, c'est-à-dire bêtement.
     
    - Je-je vais sortir les pou-poubelles. Soufflais-je avant de sortir en trombe du café.
     
    L'air frais me fait le plus grand bien autant pour mon morale que pour mon corps. Je ne pouvais pas rester une seconde de plus sous l'intense regard du bouclé. Je souffle et passe mes mains sur mon visage. Quelle journée ! Enfin ... Quelle heure, je devrais dire.
     
    Je m'assois sur le trottoir devant le café et inspire un grand coup. Je prie intérieurement pour qu'Harry s'en aille du café pendant que je suis dehors. Je n'ai pas envie de faire quoi que ce soit de plus, de stupide en sa présence. Je crois que je me suis assez donner en spectacle pour aujourd'hui.
     
    Je regarde pendant quelques minutes les voitures qui défilent à toute vitesse devant mes yeux. La ville de Londres est tellement vivante, le jour comme la nuit. C'est vraiment effrayant mais dans le bon sens du terme. Enfin s'il y a un bon sens ...
     
    J'entends la porte du café s'ouvrir mais je n'y fais pas attention croyant que c'est un client qui sort. Mais quand un toussotement dans mon dos me parviens aux oreilles mon corps se fige. Je soupire et me relève avec peine.
     
    Depuis quelques jours mon dos me fais énormément souffrir et j'arrive de moins en moins à bouger sans me faire mal. J'ai comme l'impression que mon corps essaie de me faire comprendre que je manque de sommeil. Je me retourne et à ce moment précis je serais, volontiers, parti m'enterrer.
     
    - Je croyais que vous deviez sortir les poubelles ? Me demande Harry en souriant devant mon air choqué.
    - Et-et bien ... J'ai oublié de-de prendre les poubelles avant-avant de sortir. Bredouillais-je, mort de honte devant mon manque de crédibilité.
     
    Il rigole avant de pencher sa tête sur son épaule et de me regarder avec un regard doux. Pourquoi fait-il ça ? J'ai un truc sur le visage ? Quoi ? Je toussote et me balance d'un pied à l'autre, mal à l'aise.
     
    - Vous êtes partis sans répondre à la question de Paul, c'est très mal poli, le saviez-vous ? Me taquinât-il en souriant en coin.
    - Désolé ... Je-je ne voulais pas me montrer impoli mais-mais je, je, je n'avais pas vraiment envie de ré-répondre à sa question.
     
    J'hausse rapidement les épaules et passe le plus vite possible devant lui pour rejoindre la porte du café mais surtout pour ne plus sentir son eau de toilette enivrante. Il me suit du regard avant de, une nouvelle fois, m'interpeller :
     
    - Je comprends, Louis. Susurra-t-il d'une voix douce avant de rajouter, passez une bonne fin de journée.
     
    Il me fait rapidement un signe de tête et s'enfonce dans la rue, sans un seul autre regard pour moi. J'inspire un grand coup et entre, une nouvelle fois, dans le café.
     
     
    _______________________________________________The Brown To The Blue Eyes___________________________________________

             
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    #Posté le dimanche 07 décembre 2014 09:37

    Modifié le lundi 28 décembre 2015 09:33

    . LE PORTEFEUILLE .

     
            .  LE PORTEFEUILLE  . .  LE PORTEFEUILLE  .

     
    Cela fait exactement une semaine que Harry est passé au café et depuis ce jours-là, je ne l'ai plus revu. Loin de moi l'idée de m'en plaindre, mais depuis lundi dernier je n'arrête pas de penser à lui. Enfin pas totalement ... Je pense juste à l'odeur de son eau de toilette ou à la couleur de ses yeux ou encore à-
     
    - Louis ?
     
    Je me retourne vers Paul, qui est accouder au comptoir.
     
    - Tu sais que ça fait une heure que tu laves le même verre ? Se moqua-t-il gentiment.
     
    Je rougis et baisse le regard sur le verre, l'essuie et le pose à côté de l'évier pour qu'il sèche. Je soupire et passe mon bras sur mon front pour éponger la sueur qui y perle. Paul me regarde d'une façon étrange ... J'ai l'impression qu'il veut me demander quelque chose qui, je le devine par son regard, ne me plairait pas plus que ça.
     
    Il se racle la gorge en grattant une tache invisible sur le comptoir.
     
    - J'aurais besoin que tu ... Hum ... Me rende un service ?
     
    J'hausse un sourcil en attendant qu'il me dise la suite, qui je pense, ne va pas m'enchanter plus que ça. Il lève enfin le regard vers moi et me dit le plus sérieusement possible :
     
    - C'est important.
    - Quel genre de service ?
     
    Il me regarde avec une expression choquée. Il ne pensait sûrement pas que j'allais accepter si rapidement. Mais je ne vois pas pourquoi je refuserais, c'est un ami après tout. Si je peux l'aider d'une quelconque manière qui soit alors je le ferais, en espérant qu'il ne pousse pas le bouchon trop loin. Il ouvre la bouche à plusieurs reprises mais la referme aussitôt. Il soupire fortement avant de me dire de but en blanc :
     
    - Un client à oublier son portefeuille au café hier, et je voulais que tu ailles lui rendre puisque tu finis plus tôt que moi. Tu pourrais me rendre ce service ?
     
    Je le regarde en pleine incompréhension. Comment un client aurait pu oublier son portefeuille sans s'en rendre compte ? Il aurait sans doute remarqué en sortant du café ou dans sa voiture, qu'il lui manquait quelque chose.
     
    Je fronce les sourcils mais finis par lui demander :
     
    - Mais-mais tu sais à qui appartient ce-ce portefeuille ?
     
    Il sourit rapidement avant de me dire d'un ton détaché :
     
    - Oui, c'est un habitué.
     
    Mon froncement de sourcils s'accentue. Je ne comprends définitivement plus rien. Si c'est un habitué, il aurait pu appeler le café et demander si on n'avait pas retrouvé un portefeuille. Cette histoire est vraiment bizarre et j'ai un mauvais pressentiment.
     
    Un client entre dans la café d'une démarche nonchalante et demande un café noir à Paul, qui s'empresse de lui préparer. Je détaille rapidement l'homme devant moi, et note que ses cheveux son blond foncé et qu'il a les yeux marron, avant de continuer à laver les verres.
     
    L'inconnu-aux-cheveux-blond-foncé-et-aux-yeux-marrons vient de s'appuyer sur le comptoir pour me regarder en train d'essuyer la vaisselle qui reste au bord de l'évier. Qu'est-ce qu'il me veut ?
     
    - Salut. Me dit-il en souriant.
     
    Je lève les yeux vers lui et remarque qu'il me fixe de ses orbes chocolat. Il est plutôt mignon avec son sourire en coin mais pas autant qu'Harry ... Je secoue la tête pour arrêter de penser à ce genre de chose et lui souris poliment avant de continuer à essuyer les verres.
     
    - C'est quoi ton nom ?
     
    Je relève une nouvelle fois les yeux vers lui et lui répond, plus par politesse que par envie.
     
    - Louis.
     
    Et je me reconcentre sur mon verre que j'essuie depuis qu'il est arrivé. L'homme en question se présente et je découvre qu'il s'appelle « John ». Il continue de me parler pendant les 5 minutes qui suivent et je ne réponds que par des hochements de tête ou des petits grognements, pour lui montrer que je l'écoute parler de l'environnement qui se dégrade.
     
    Mais que fait Paul ? Est-ce si difficile de préparer un café ? Je me retourne et essaie d'apercevoir Paul, mais rien n'y fait, il a disparu. Je soupire le plus silencieusement possible pour ne pas que le dénommé John ne m'entende.
     
    - Qu'en penses-tu ? Me demanda-t-il soudainement.
     
    Je le regarde quelques secondes en attendant qu'il me répète sa question mais rien ne se passe. Il attend en me regardant, un sourcil levé. Je toussote nerveusement avant de répondre n'importe quoi.
     
    - Oh ... Et-et bien ... Que c'est bien. Voyant son regard noircir, je me reprends rapidement, Non ! C'est une mauvaise cho-chose ... Très mauvaise.
     
    C'est à ce moment-là que Paul décide de revenir avec la boisson de John. Je souffle de soulagement. Enfin, ce n'est pas trop tôt !
     
    Paul donne la commande au client et attend qu'il paie avant de lui dire au revoir. John me salue rapidement avant de sortir définitivement du café. Je me retourne vers Paul en le fusillant du regard.
     
    - Pourquoi est-ce que tu as mis autant de temps ? M'emportais-je.
    - Je te manquais tant que ça ? Demanda-t-il en levant un sourcil.
    - No-non ... C'est juste que-que ... J'hausse les épaules en m'empourprant.
     
    Il ricane avant de s'arrêter net et de me regarder comme si je venais d'une autre planète.
     
    - Il t'a embêté ?
     
    Quand je prends conscience de ce que signifie sa phrase, je baisse la tête. J'ai avoué à Paul que j'étais gay la semaine dernière et ... Il a plutôt bien pris. Peut-être un peu trop bien ? Chaque fois qu'un client me regarde un peu trop longtemps ou qu'il a le malheur de me faire rougir, il part au quart de tour.
     
    - Ennuyer serait plutôt le mot. Marmonnais-je dans ma barbe.
    - Quoi ?
     
    Je relève la tête vers Paul et secoue la tête pour lui faire comprendre que ce n'est pas la peine de continuer cette discussion. Je décide de changer rapidement de sujet.
     
    - Co-comment s'appelle le client ?
     
    Il fronce les sourcils tout en nettoyant le comptoir, bien qu'il soit déjà propre.
     
    - Celui qui à oublier son portefeuille. Rajoutais-je.
     
    Il se retourne vers moi en laissant tous ses mouvements en suspens.
     
    - Tu vas vraiment le faire ?
     
    J'hausse les épaules en me levant de mon tabouret sur lequel je suis assis depuis plus d'une demi-heure. J'attrape 3 verres dans mes mains et commence à les ranger tout en discutant avec Paul.
     
    - Oui. Mais il faut que j'y aille maintenant pour être revenu ici dans une heure, au plus tard.
     
    Je retourne chercher les 4 derniers verres à côté de l'évier et les ranges dans le placard avec les autres. Paul rigole doucement avant de me dire :
     
    - Je vais te donner l'adresse dans ce cas.
     
    Je referme le placard et me retourne vers Paul en lui demandant, complètement perdu.
     
    - Si-si tu as son adresse, pou-pourquoi tu n'y es pas allé ?
    - J'étais seul pour gérer le café hier et je n'avais pas une minute à moi.
     
    J'hoche la tête. Il prend un bout de papier et note rapidement l'adresse dessus. Il me le tend, un sourire aux lèvres. Je lui rends, en secouant lentement la tête pour lui faire comprendre que ça ne me fait pas plus plaisir que ça.
     
    - Il est au toujours au boulot à cette heure-ci donc je t'ai donné son lieu de travail.
     
    Je me fige soudainement. Je ne peux pas aller sur son lieu de travail sous prétexte qu'il a oublié son portefeuille. C'est hors de question ! Je secoue frénétiquement la tête. C'est plus possible ! Je marmonne des « non » répétitifs en tripotant le morceau de papier entre mes mains.
     
    Paul se rapproche de moi, jusqu'à poser ses mains sur mes épaules.
     
    - Ne t'en fais pas. Dit-il avec un ton qui se veut réconfortant. J'ai prévenu sa secrétaire que tu venais, tu as juste à rentrer, lui donner le portefeuille et la bonne femme fera le reste. Ok ?
     
    Je m'extirpe de son emprise avant de réfléchir à toute vitesse. Je pèse le pour et le contre mais en voyant la moue boudeuse que me fais Paul, je ne peux qu'accepter. Je soupire bruyamment et un sourire se forme sur ses lèvres.
     
    - T'es le meilleur.
     
    Je lui lance un regard noir avant de lui demander sur un ton perplexe :
     
    - Je-je suis si prévisible que ça ? Il fronce les sourcils. Tu étais tellement sûr que j'allais accepter que tu avais déjà prévenu la secrétaire du client.

    *

    Après avoir récupéré toutes mes affaires aux vestiaires, j'attrape ma veste et sors du café en direction du parking où j'ai garé ma voiture. Je monte à l'intérieur, la mort dans l'âme. Je ne veux vraiment pas y aller. Moi et les relations publiques c'est la catastrophe assurer ! Et voilà que Paul me pousse à aller parler avec une parfaite inconnue.
     
    Je soupire et ferme brièvement les yeux, pour me donner un peu de courage. Paul est mon ami, ce qui m'empêche de refuser de lui filer un coup de main. Quand faut y aller, il faut y aller ! J'inspire un grand coup et démarre. 

    * 

    Ca fait 5 minutes que je suis arrivé sur le lieu de travail du client, mais je ne peux pas me résoudre à sortir de ma voiture. Je suis actuellement devant un immense bâtiment blanc. Mais pas n'importe quel bâtiment, je suis devant Styles Industrie pour rendre un stupide portefeuille !
     
    Paul je jure devant Dieu, que je vais te faire bouffer tous les chiffons que je vais trouver, par le nez ! Je soupire fortement. Moi, le timide invétéré, je vais rentrer dans une des plus grosses entreprises de la ville pour rendre un portefeuille ! J'émets un gémissement plaintif avant d'ouvrir ma portière et de me diriger vers la grande porte en verre, en traînant les pieds.
     
    Quand j'arrive devant l'immense porte et que je m'apprête à la poussée, un gardien en costume noir, me bloque le passage et me demande le sujet de ma visite. Que répondre ?
     
    - Je-je suis venu pou-pour rendre un ... Por-portefeuille ?
     
    Il hausse un sourcil avant de parler dans son talkie-walkie, attacher à sa veste. Il attend encore quelques secondes, puis m'ouvre la grande porte pour me laisser entrer dans le hall, avec un grand sourire. Je franchis le seuil et me retrouve plongé dans un autre monde. Un monde trop vaste pour un homme comme moi.
     
    Je fais un tour sur moi-même pour regarder tout ce qui m'entoure. Et un seul mot me viens à l'esprit en voyant l'intérieur de l'immense bâtiment : MAGNIFIQUE. Tout est épuré, les murs sont -pour la plupart- en verre, le sol est de couleur blanche et les personnes présentes sont toutes en costumes. Wahou !
     
    J'ai vraiment l'impression de faire tache avec mon pantalon en toile et mon tee-shirt rayé mais je garde la tête haute et me dirige d'un pas timide, vers le comptoir. Plus vite ce sera fait, plus vite je sortirais d'ici !
     
    La femme présente derrière le comptoir en verre, ne semble pas me remarquer, en pleine lecture de son magazine féminin. Je toussote bruyamment, pour attirer son attention. Elle lève les yeux de son livre, souffle lentement avant de me faire un signe de tête.
     
    - J'ai-j'ai un portefeuille. Lui dis-je maladroitement.
    - Et alors ? Dit-elle en levant un sourcil et en rigolant.
    - Il, il, il appartient à quelqu'un qui tra-travaille ici ... Vou-vous pouvez vérifier ?
     
    Elle soupire, pose son magazine en se levant et vient m'arracher l'objet des mains. Plus aimable tu meurs, pensais-je. Elle ouvre et fouille dans toutes les poches avant de s'arrêter et de sourire. Qu'est -ce qui se passe ? Elle lève son regard vers moi puis me demande d'un ton aguicheur :
     
    - Vous connaissez la personne à qui appartient ce portefeuille ?
     
    Je fronce les sourcils ne comprenant pas pourquoi elle change soudainement de ton avec moi. Et pourquoi est-ce qu'elle me sourit ?
     
    - Je veux dire ... Vous êtes amis ? Dit-elle en prenant une voix énervante tout en soufflant devant mon manque de réaction.
    - Oh ! Euh ... Non je-je suis j-
    - Ok ! C'est bon. Dit-elle d'un ton sec, en me coupant la parole.
     
    Eh bien ! En plus d'être peu aimable, elle est mal polie, voilà qui fait une belle paire ! Je lui fais un sourire forcé pour lui montrer que je ne suis pas aussi mal élevé qu'elle, quand elle me demande soudainement :
     
    - Votre nom.
     
    Je mets quelques secondes avant de percuter que c'est à moi qu'elle parle et lui réponds en bafouillant :
     
    - Lou-Louis.
    - Louis comment ? Me demanda-t-elle en faisant référence à mon nom de famille.
    - Louis, tout cours. Lui dis-je sèchement.
     
    Elle semble noter mon nom sur un post-it ... Ou bien est-ce les réponses de son test féminin ? Comment savoir ? J'espère tout de même qu'elle ira rendre le portefeuille à son propriétaire. Je secoue la tête et soupire.
     
    - Vous pouvez partir. Déclara-t-elle en faisant un geste de la main.
    - Je ne vous salue pas.

    Cette femme est vraiment odieuse, je ne vois pas pourquoi je me montrerai courtois avec elle alors qu'elle ne prend même pas la peine de dire « Bonjour ». Elle fait une bulle avec son chewing-gum avant de la faire éclater bruyamment juste devant mon visage. Bon sang ! J'inspire lentement et lui sourit tout de même avant de sortir du bâtiment.
     
    Une fois arriver dehors, je me promets silencieusement de ne plus jamais remettre les pieds dans cet immeuble. Je monte rapidement dans ma voiture et retourne au café. 

    * 

    J'entre dans le café, en courant presque. Je suis en retard pour mon rendez-vous avec la patronne ! Je regarde ma montre, 17 h 15. Je souffle et me dirige vers les vestiaires pour déposer mes affaires avant de monter les marches vers le bureau de Madame Lorm. Je toque et attend qu'elle me donne la permission de rentrer avant de pénétrer dans le bureau.
     
    - Bonjour. Me sourit-elle en se tenant bien droite dans son fauteuil en cuir.
    - Bon-Bonjour. Dis-je en refermant la porte derrière moi.
    - Installes-toi, je t'en prie.
     
    Elle me désigne un siège de la main, sur lequel je ne tarde pas à m'asseoir. Je toussote et attend qu'elle débute la discussion.
     
    - Tu voulais me voir pour une raison particulière ?
     
    J'inspire un grand coup pour m'armer de courage. Ce que je vais lui demander, ne vas peut-être pas passer. C'est vraiment déplacer, voir mal poli, mais j'en suis obligé ...
     
    - Je-Je n'ose pas trop vou-vous demandez ceci de cette manière ...
    - Voyons Louis, combien de fois il faudra que je te répète que je suis là si tu as un quelconque problème ? Dit-elle en souriant.
     
    Elle fait passer ses longs cheveux blonds par-dessus son épaule avant que je lui répondre d'une voix timide :
     
    - Excusez-moi.
    - Ne t'excuses pas. Allez ! Dis-moi ce qui t'amène ici.
     
    J'inspire un grand coup et j'y vais, au pire elle refuse.
     
    - Je-Je voudrais faire des heures su-supplémentaires, si vou-vous êtes d'accord. Je-je ferais tout ce que vous voudrez ...
     
    Elle frotte sa lèvre inférieure avec ses doigts tout en me regardant. C'est vraiment intimidant d'être fixé de cette façon. Je rougis violemment et prends l'initiative de rajouter :
     
    - J'ai-j'ai besoin d'argent en ce moment ...
     
    Elle semble surprise pendant quelques secondes. Elle secoue la tête de droite à gauche avant de me dire d'une voix désolée :
     
    - Eh bien ... Je voudrais vraiment te donner des heures supplémentaires mais tu fais déjà le maximum d'heure qu'un employer puisse faire ici, Louis. Je ne peux rien faire pour toi, si ce n'est de demander à quelques collègues, s'ils ont besoin de mains d'½uvre.
    - Je comprends. Dis-je en hochant la tête.
    - Ne t'inquiète pas, je vais faire mon possible pour essayer de te dénicher un petit boulot supplémentaire.
     
    Je soupire et acquiesce sa proposition. C'est mieux que rien. Je lui souris faiblement, la remercie et sors de son bureau après lui avoir dit au revoir. Je descends dans la salle et me faufile derrière le comptoir pour rejoindre Paul qui discute avec un client. Tant pis ! Je vais attendre qu'il est finis pour lui botter les fesses.
     
    Je m'assois sur un tabouret et regarde mon portable pour faire passer le temps puisque j'ai fini mon service aujourd'hui, et remarque que j'ai un message. Je fronce les sourcils et l'ouvre en croyant que c'est encore une de ces stupides chaînes. Mais une fois le message ouvert, je cligne des yeux et le relis plusieurs fois pour vérifier que je ne rêve pas.
     
     
    Bonjour Louis, je voulais vous remercier de m'avoir rapporté mon portefeuille aujourd'hui, c'est très aimable à vous. Je voulais également savoir si vous étiez libre jeudi midi pour déjeuner avec moi ? En attendant votre réponse, je vous souhaite une bonne fin de journée.
     
    Bien à vous, H. Styles.
     
     
    Non. Je ne rêve pas ! J'avais bien le portefeuille d'un homme qui fait partie des plus influents de Londres entre les mains, je comprends mieux pourquoi Paul m'avait dit que c'était important. Mais pourquoi Mr Styles, le PDG de Styles Industrie vient de m'envoyer un message alors qu'il n'a pas mon numéro et par la même occasion m'invite-t-il à déjeuner ? Paul, je te promets que je vais te tuer !

     
    ______________________________________The Brown To The Blue Eyes_____________________________________


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    ( Dylan O'Brien joue le rôle de Paul )
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    #Posté le mardi 16 décembre 2014 12:30

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